arrivée du jeune reginhart

beau

le beau cardinal avait proposé à son filleul, le jeune reginhart, de rejoindre les basilics ... afin de faire connaissance avec l'ordre et ses membres, le beau cardinal amena le jeune reginhart dans la salle de garde et ordonna que les portes des salles ouvertes aux amis des basilics lui soient dorénavant ouvertes

le serviable indifred était invité aussi

chers basilics, voici mon filleul, le jeune reginhart, baron de malpertuis ... il est le fils du rusé jehan et de la divine elissa ... il pourrait être intéressé à rejoindre notre ordre ... faites-lui bon accueil ...

le serviable indifred nous accompagne aussi, ce tonnerrois est l'écuyer de l'affriolante effaimeyre ... par contre j'ignore s'il a déjà songé à l'éventualité de devenir basilic ...

Disciple,toujours son panier de pommes sous le bras,etait venu prevenir les basilics de l'arrivée d'un ami de Cardinal qui voulait faire connaissance avec les basilics.
Emma se para donc de sa jolie tenue ,arrangea ses cheveux,puis se drigea vers la salle de garde .Elle frappa puis entra dans la pièce ou se tenaient son frere beau cardinal et deux beaux messires, qu'il lui avait semblait apercevoir dans le jardin .

Emma s'inclina devant les nouveaux arrivants tres intimidée ,elle ne pensait pas que les invites de beau cardinal seraient deux ,puis elle se presenta.

Bonjour messires ,je suis Emmaline ,un des maitres basilics et je suis ravie de vous accueillir au domaine ,dans l'aile que notre beau cardinal a eu la gentillesse de reserver a notre ordre des basilics.
je vous souhaite un bon séjour parmi nous.

enchanteresse

Enyz passait devant la salle de garde et en aperçut les portes grandes ouvertes. Curieuse, elle s'avança et reconnut Emmaline qui se présentait à deux personnes. Magnifique, pensa-t-elle, des futures recrues à n'en point douter. Aussi entra-t-elle dans la pièce et, rejoignant Emmaline, elle se présenta à son tour, saluant les deux hommes d'un signe de tête, sourire aux lèvres, reconnaissant le visage de l'un d'entre eux.

Bonjour à vous et bienvenue au domaine de Nuits-Saint-George. Je suis Enyz, valet d'écurie de l'ordre depuis peu. J'espère que vous vous plairez à visiter le domaine, les jardins y sont magnifiques malgré l'hiver qui approche. N'hésitez pas non plus à nous poser toutes les questions qui pourraient vous passer pas la tête. Nous nous ferons un plaisir de vous éclairer.

Puis se tournant vers Indifred :

Messire, c'est une joie de vous rencontrer à nouveau. Peut-être pourrons nous boire ce verre de l'amitié dont nous avions parlé lors de notre campagne dans le berry.

Indifred souria chaleureusement à Emmaline puis à Enyz, décidemment les basilics semblaient être des plus accueillants et courtois...

Chère Enyz je suis bien heureux de vous recroiser ici... nous avons en effet le loisir de boire ce verre de l'amitié...ah le Berry.... c'est dommage que vous ne soyiez pas venu à Saint Aignan puis à Vendome...nous avons bien rit enfin....

Indifred commençait à penser que cet endroit était plus qu'agréable, du bon vin, des basilics des plus charmantes, arf s'il n'était pas d'abord attaché au service de sa maitresse...

solide

Ah, Indi, je suis content de te voir ici
se retournant vers sa Marraine
Si je peux me permettre, il vaut mieux sortir directement la bouteille Indi a une sacrée descente, faut le voir pendant les matchs de soule

Baron de malpertuis, je suis enchanté de faire votre connaissance, je me nomme Morigana Valet d'écurie et aussi filleul de Dame Eniz.
Morigana allait demander des nouvelles de son père mais ne rappellant pas s'il était toujours et décida de se taire plutot que de connaitre un impair

fracassant

youl fut prévenu par un serviteur qui se promenait dnas les bois , de l'arrivé de nouvelle personne dans la salle de garde des basiliques. Il enfourcha son cheval et partis au galop au domaine . En fin au bout de dix minutes , il arriva , déscendit de son cheval et entra dans la salle . La , il vit emmaline et enyz ainsi que le beau cardinal . Il reconnu le jeune indifred , qu'il avait réceptionné dans le vestibule, ainsi que l'autre personne qui l'avait totalement ignoré lors de son arrivé .
Il entra , fit signe à emma et enyz .

bonjour , on vien de me prevenir que de nouveau arrivant était ici , je suis venu le plus rapidement possible . je crois que l'on c'est déjas rencontrer dans le vestibule , mais si jamais vous avez oublié qui je suis laiser moi vous le rappeller ,

je me nomme youl, je suis le forgeron de l'ordre , ainsi que vallet de chasse . je vous souhaite la bienvenus , et si jamais vous avez besoin de quoi que se soit fiate le moi s'avoir ! je peut refaire des armure etc ...........

Reginhart avait accompagné son parrain chez les Basilics -à moins que ce ne soit son parrain qui l'avait accompagné.
Ils étaient toujours en compagnie de l'écuyer venu du Maine, et le trajet s'était passé plutôt dans le calme. De temps en temps, Reginhart était envahi de souvenirs, ou il s'arrêtait pour regarder les changements.
Puis ils arrivèrent dans l'aile réservée a l'Ordre des Chevaliers.

Reginhart ne craignait pas ce moment en particulier, il n'était juste pas très tenté de le rapprocher. Il n'avait hélas jamais aimé les arts du combat, et n'avait aucune envie de s'en mêler à présent. Mais c'était un devoir qu'il avait en tant que fils héritier, et il fallait bien y faire face un jour. Celui-ci en valait bien un autre.

Ils furent rentrés dans la salle principale, et Reginhart écouta d'une oreille faussement distraite Cardinal lui ouvrir les portes. Il en était en quelque sorte fier. Il aimait être partout traité comme il se devait qu'on le traite; et si jamais il avait envie de venir chez les Basilics, il était ravi de savoir que son simple nom était laisser-passer suffisant.

Aux deux premières dames qui arrivèrent, Reginhart offrit deux baisses-mains cordiaux et un simple 'enchanté' alors qu'il les regardait. Elles avaient toute deux un joli minois, mais malgré la délicatesse de leurs traits, le baron ne pouvait que ressentir une pince de mépris envers ces femmes qui faisait les devoirs des hommes. Lui même n'aimait pas les combats, et même s'il n'était pas contre le fait qu'une femme sache se défendre -et encore, fallait-t-il que celles-là ne soient pas ses principales qualités et que son titre fut élevé-, il ne pouvait penser que celles-ci fassent de la guerre leurs métiers.

Puis arrivèrent deux hommes, qu'il salua d'un geste bref de la tête et dont il reconnu l'un pour être venu l'accueillir.
Il compris qu'il était heure de s'exprimer pour le bonheur de son parrain. Il posa sa main sur sa ceinture vide d'armes -ayant considéré toutes ses épées trop banales pour les porter a la ceinture ce jour-là- et ayant regardé sans gène chacun des nouveaux venus; il parla de sa voix dénudée de toute émotion et comportant un omniprésent soupçon de mépris.

On m'avais souvent vanté les mérites des Basilics, je ne savais pas que l'accueil était l'un d'entre eux.

Un bref sourire se dessina sur ses lèvres. Intérieurement, il s'en voulait d'être aussi hypocrite. L'accueil était loin d'être convenable. Tous, de maîtres à écuyers s'éteint présentés par leurs noms, sans leurs titres, et sans attendre, pour ceux de rangs inférieur, qu'il leur adressât la parole le premier.
Mais il devait passer sur les détails. Il avait pris but de s'installer chez les Basilics, et il était hors de question de sortir de Nuits-Saint-Georges sans en faire partie.

Comme à dit mon bel parrain ici présent, j'ai reçut de sa main invitation a rejoindre vos rangs pour apprendre à vos cotés ce que certains appellent l'art de la guerre et que je nommerait tout simplement l'art du fleuret, et comme il l'a si bien dit, je serait, on ne peu plus ravis d'être accepté parmi vous.

fracassant

youl ne s'avait pas quoi pensé au parole du tres jeune Reginhart .
C'était-il mal comporté , pour les acceuillir ? il ne s'avait pas , pourtant il avait fait un grand effort de civilité et de courtoisie , pour les recevoir . Si il c'était laissé allé , il l'aurais pris pour un sauvage ................enfin bon , ce n'était pas tres grave , car on ne lui avait jamais dit comment il fallais faire .
Il repondit au signe de tête de jeune homme , et ria interieurement quand il voullu poser sa main sur la pomme d'une épée inexistante

jovial

Olivier1er Arrivait dans la salle et ayant entendu la fin du discour du Beau Cardinal, et la réplique du Nouveau Venu, il souriait de voir venir un nouveau sang chez les Basilics.

Messires, soyez les bienvenus chez les Basilics ! Je me presente, Olivier1er, Valet de Chasse chez les Basilics.

Monsieur le Baron Reginhart, c'est un honneur pour les Basilics de vous compter parmis les pretendant à l'ordre.

J'avoue etre impressionné par la modestie dont vous faites preuve : commencer comme damoiseau pour monter les échelons un à un comme le commun des mortels que nous sommes, est pour une personne de votre condition un acte d'humilitée qui m'impressionne énormément.

Olivier1er incline la tete respectueusement, puis termine :
votre entrée dans la grande famille des Basilics est une joie pour nous tous, mon futur Frère.

bruyant

UrukHai comme à son habitude, oui bon peut être pas mais la oui, arrive bien après les autres. Il avait eu vent de l arrivé du filleul de son suzerain. Et la première question qui lui arrive à l esprit est « Comment ce fait t il que je ne connaisse pas son existence ? Je fais un bien mauvais vassal pour ne point connaître la vie de mon suzerain...

En arrivant dans la pièce il salue son suzerain et se dirige vers le filleul pour se présenter...

Monsieur le Baron

Pour commencer je vous souhait la bien venu dans ce modeste lieu
Je suis UrukHai de la Berchère Seigneur de Boncourt le Bois et Vassal de votre parrain le beau Cardinal.
Je suis un des Maître de l Ordre et également son intendant.
Si vous avez la moindre interrogation ou autre, je suis ici pour vous servir.

Le Seigneur en faisait peut être de trop, mais la situation l obligeait a montrer son plus grand respect même à une personne plus jeune...

Indifred observait avec attention les présentations tout en s'efforçant de ne pas rire ni de montrer son impatience...Alors arriva le bruyant vassal du beau Cardinal dont il se demandait si à la Soule il serait un bon adversaire...
Ne pouvant plus y tenir, Indifred s'approcha discrètement d'Enyz et lui chuchota:

Dites Morigana me connait bien il dit vrai....vous avez une bouteille à proximité ? J'ai encore la gorge sèche...

dynamique

LeManchot arriva enfin, un peu en retard il est vrai, mais il avait été prévenu alors qu'il travaillait aux écuries et avait préféré se changer avant de venir voir les deux visiteurs.

Il entra dans la pièce alors qu'UrukHai prenait la parole devant un jeune homme à l'allure noble et hautaine. Il comprit aussitôt qu'il s'agissait du filleul du beau Cardinal.
Il reconnut aussi Indifred. Il ne le connaissait pas personnellement mais l'avait déjà aperçu à d'autres occasions sur le domaine de Nuits-Saint-Georges.

D'un signe de tête il salua les deux hommes.
Salutations messires. Veuillez pardonner mon retard. Je suis Bartholomé, valet de chasse et maître palefrenier de l'Ordre des Basilics. Soyez les bienvenus en ces lieux.

enchanteresse

Indifred s'était approché de manière furtive et lui avait glissé dans l'oreille une demande qui la fit sourire. Répondant sur le même mode, elle chuchota :

Je pense que nous devrions pouvoir trouver une bouteille d'hyprocras, si cela cette boisson vous convient, comme de bien entendu. Je doute cependant qu'il soit de mise de vous adonner à la boisson devant le jeune Baron. Avez-vous la possibilité d'aller à la popotte ?

guilleret

Un valet, était venu prévenir Verbam, que le filleul du beau cardinal et Indifred, se trouvaient à la salle de garde.
Il laissa, ses occupations et s’en alla saluer les visiteurs, il y avait déjà du monde, Verbam s’approcha.

Bonjour à vous messires, pardonnez mon retard, j’étais fort occupé.
Je suis Verbam, seigneur de Collonges et maitre Basilic, je suis ravi de vous voir ici, j’espère que le domaine vous plait, vous n’en avait surement pas encore tout vu.
Je vous souhaite un agréable séjour en ces lieux.

Verbam, prit emma doucement par le bras pour l’entrainer un peu a l’écart et lui glissa a l’oreille

Je suis un peu en retard, ma belle, j’ai rater quelque chose ?

Emma faisait les gros yeux devant l'arrivée un peu tardive de son compagnon verbam , qui de plus est, n'avait pas salué comme il se devait le baron,filleul de notre beau cardinal.

euh oui Verbam,n'as tu pas vu messire reginhart,le baron de malpertuis qui est le filleul de beau Cardinal? il est vrai qu'il y a beaucoup de monde mais il est reconnaissable par son allure.je ne sais pas si tu l'as salué comme il se doit

Indifred poursuivi son apparté avec la charmante et sprirituelle Enyz:

Ah vraiment, ces nobles sont toujours à faire des manières...je pourrai jamais m'y faire... mais vous avez raison je vais m'éclipser vers les cuisines pour gouter votre Hypotruc...je sais pas trop ce que c'est...au pire je me rabattrai vers quelques productions du domaine...

Indifred voyait que du monde continuait à arriver, il adressa un sourire au beau Cardinal et un clin d'oeuil à Morigana, puis se faufila vers les cuisines. Hélas Indifred n'était pas encore un familier des lieux, il se mit donc au hasard à suivre un long couloir...

fracassant

apres que youl se fut présenter au invité , il s'excussa , car il devait retourner travailer . Mais avant ça , une petite faim se fit sentir , ainsi qu'une grande soif . De plus se serait l'occasion de rapporter du pain dur a son fier destrier . Il prit donc la direction des cuisines ................

Reginhart bombait le torse comme un coq fier.
Il regardait défiler dans la salle des gens qui venaient lui souhaiter la bienvenue dans un Ordre ou il n'était pas encore accepté -même si cela ne devait pas tarder.
Il avait salué avec un certain intérêt les Seigneurs de Boncourt le Bois et de Collonges qui comptaient parmi les peu nombreux Basilics à savoir se présenter. Du même geste de la tête il avait aussi salué le dict Bartholomé tout en regardant du coin de l'oeil les valets Enyz et Indifred qui murmuraient dans un coin.
Il se demandait même si le Bel Cardinal était vraiment à l'origine d'un Ordre ou les valets n'ont plus le respect des nobles. La sélection devrait être beaucoup plus détaillé. Il ne devait pas suffire de savoir se battre, encore fallait-t-il savoir se comporter!

D'ailleurs, en parlant de comportements, Reginhart avait décidé d'ignorer publiquement et sans se soucier le salut de Olivier1er, qu'il avait tout d'abord regardé avec le même regard destiné a UrkHai.
En effet, les paroles du valet de Chasse étaient ambiguës, et ne sachant si c'était ironie ou vérité, le Baron avait autant préféré ignorer.
Surtout que les dites-paroles venaient de relever a Reginhart une vérité qu'il ne voulait pas s'avouer.
Lui? Entrer dans l'Ordre, soite. Faire cet honneur à ce groupe ce comportant comme des gueux, soite. Pour faire plaisir a Cardinal. Mais commencer comme quiconque, devenir valet, devoir OBEIR a quelqu'un d'autre que lui-même. Il en était moins d'accord.

Les détails seraient a régler plus tard dans la journée avec son Parrain.

Pour le moment il laissa les autres excuser Youl. Lui-même n'avait aucune raison de pardonner sa future absence à son accueil. Mais n'avait aucune raison de l'exiger non plus.
Il était indifférant, comme a des nombreuses chose.

Ainsi la salle dénudée de deux personnages, et ayant eu visite de plusieurs, Reginhart pensa qu'il fallait peut-être rompre le blanc, et saluer avec des mots.
Il avait aussi comprit l'inutilité de se présenter.
Les reproches amères qui étaient restées sur les lèvres du jeune Baron lorsque Cardinal avait préféré s'occuper du message du Maine que de lui, s'effaçaient en remarquant que toute l'aile avait connaissance de sa venue, de son rang, de son importance.

Je me trouve enchanté, Seigneurs, de faire votre connaissance

Un geste de tête montrait clairement qu'il se dirigeait à de Boncourt le Bois et à de Collonges.
Il s'arrêta un instant, parcourant de son regard hautain les visages des nouvelles connaissances, essayant encore de mettre tous les bons noms sur chacun de leurs traits, les jaugeant, les jugeant.
Et il tomba sur Olivier Premier.
Un sourire se dessina sur ses lèvres.
Un de ses sourires qui marquent l'envie d'avoir le dernier mot, mais qu'on ne peu critiquer, car ils sont sourires, car ils sont ambiguës, et car ils sont formés sur les lèvres d'un Baron de grande famille.

Ma modestie est bien moindre par rapport à votre bavardage, futur frère.

Il émit un petit rire, pour effacer dans tous les esprits la lueur qu'ils avaient aperçu dans ce sourire. On pouvait presque croire que c'était sincère. S'il n'avait pas appuyé un peu trop sur le 'futur' et donc la trop grande familiarité par rapport au présent...

bruyant

Une fois les présentations terminé entre Le seigneurs de Boncourt et le Jeune Baron, Urukhai S inclina une dernière fois...
Il en avais suffisamment fait et entendu pour rester plus longtemps, Il prétexta donc une fausse raison pour quitter la pièce

Monsieur Le Duc, Monsieur le Baron permettez moi de vous laisser, j ai encore énormément de chose a faire avant de partir aux joutes organisé par notre ancien GMF et notre maréchal d'arme.

Le Maître n'en n'avait que faire de toute ses présentations et simagrées qui devaient se faire à chaque fois qu'un nouveau prétendant à l' Ordre arrivait en salle Garde. Il a tellement été déçu par certaine personne qu'il se demandait vraiment pourquoi il devait porter un intérêt particulier pour des personnes qu'il ne connaissait pas dans le vie de tous les jour mais cette fois si il était obligé...

beau

le beau cardinal remarqua que le jeune reginhart semblait porter peu d'importance aux autres membres de l'ordre ... il savait que son jeune filleul avait jusqu'à lors été élevé dans son fief et tenu loin des préoccupations roturières ... c'était la première fois d'ailleurs qu'il voyait le jeune baron en compagnie de gens non nobles et le beau cardinal se dit que la première chose qu'il allait devoir lui apprendre, c'était de ne pas dénigrer une personne moins bien née que soit, parce que parmi celles-ci se trouvaient parfois des gens fort fréquentables et astucieux dont l'aide pouvait s'avérer propice ... il suffisait d'ailleurs pour s'en convaincre de voir que parmi les gens qui dirigeaient le duché ou les villages, nombre de roturiers faisaient du bon travail ... au point d'ailleurs parfois de mériter anoblissement

toisant le jeune reginhart, le beau cardinal se dit encore que le jeune homme pourrait apprendre beaucoup en compagnie des basilics, si ces derniers acceptent son jeune filleul au sein de l'ordre ... il est encore jeune et encore influençable, les basilics pourront s'ils le souhaitent jouer un rôle important dans l'éducation du jeune homme promis à un avenir important dans notre monde

jeune reginhart, j'espère que vos futurs compagnons sont à votre convenance et que bientôt vous les considérerez comme des frères ... ils n'ont pas tous votre belle naissance, mais l'inhumain aristote leur a donné des qualités non négligeables et que bientôt vous apprendrez à apprécier je l'espère à leur juste valeur

jovial

Olivier1er nota la remarque teinté d'ironie, mais le sourire sincère de Reginhart le rassurait.

Il inclinait la tete en direction de Reginhard en se disant que la hauteur de sa naissance ne l'avait pas préparé à s'approcher du gouffre de la vie...
Il souriait à sa pensée en pensant au vertige que le beau Réginhart allait avoir quand la réalité de la vie allait s'imposée à lui.

Il faudra le proteger surtout contre lui mème. se dit il interieurement.

Après avoir écouté l'intervention du Beau Cardinal, il eut conscience que son sentiment était partagé.

Il inclina la tete en regardant Beau Cardinal pour le remercier pour les paroles qu'il venait de dire et qui le touchaient plus qu'il ne pouvait le dire.

solide

Excusez moi, je vais accompagné notre hote Indifred à la popote avant qu'il se perde dans les couloirs

et sur ses mots, Morigana se retirat et allat rejoindre Indi perdu dans un couloir

dynamique

LeManchot fut quelque peu déçu devant le spectacle d'arrogance que déployait le jeune Réginhart devant leurs yeux. Il en fut même gêné pour le beau Cardinal.
Il commençait à regretter d'avoir abandonné ses écuries pour venir à la salle de garde, au point qu'il fut tenté de suivre le mouvement de ceux qui quittaient la pièce, prétextant diverses excuses plus ou moins bien trouvées. Toutefois il n'en fit rien. Il préféra rester pour jauger un peu mieux le jeune homme car il ne voulait pas rester sur cette mauvaise impression. Ce garçon avait certainement des qualités et des talents qui pourraient peut-être en faire un excellent basilic...

beau

le chapitre avait pris sa décision au sujet de la candidature du jeune reginhart ... il serait désormais un basilic ... avant de l'annoncer à tout le monde, le beau cardinal avait décidé de s'entretenir avec son jeune filleul

cher reginhart ... le beau cardinal a une bonne nouvelle pour vous, le chapitre a accepté à l'unanimité de vous voir devenir basilic et cela me ravit ... vous voilà donc damoiseau basilic et votre parain pour guider vos premiers pas dans l'ordre sera le jovial olivier1er ... vous pourrez naturellement aussi compter sur le beau cardinal ou sur n'importe quel autre membre en cas de besoin ...

le beau cardinal a conscience que votre belle naissance vous donne droit à certains droits et privilèges ... toutefois cela n'aura cours au sein des basilics ... n'entendez pas par là qu'ici vous n'êtes plus un baron, il va de soi que vous le restez où que vous alliez, mais entendez par là que vous commencerez au bas de l'échelle et que vous aurez au-dessus de vous des gens moins bien nés, mais toutefois très méritants ... le beau cardinal sait que cela risque de vous déplaire dans un premier temps, mais il pense que cela sera un bon apprentissage pour vous que de côtoyer quotidiennement ces gens

aujourd'hui que vous devenez un homme, ce qu'il vous reste à apprendre -et le beau cardinal espère que vous le ferez ici- ce qu'il vous faut encore apprendre donc, c'est que pour accomplir la haute destinée qu'exige votre naissance, il vous faudra devenir un meneur d'hommes ... vos titres vous donnent autorité sur beaucoup de gens, mais ne vous assurent ni la loyauté ni le respect de ces gens ... montrez-leur que vous en êtes digne et ils vous suivront les yeux fermés dans l'épopée de votre vie ... si au contraire vous vous montrez dédaigneux, antipathique ou encore inique, vous éloignerez de vous les honnêtes gens et n'aurez dans votre entourage que des courtisans avides de privilèges et prêts à vous trahir à la première occasion venue ...

le beau cardinal vous invite donc à voir dans l'ordre des basilics un terrain d'exercice idéal pour apprendre à devenir un meneur d'hommes respecté ... mais cela ne sera pas tous les jours aisé ... mais si vous arrivez à gagner le respect des basilics par votre travail, votre implication et votre dévouement, vous saurez alors ensuite gagner le respect de toutes les honnêtes gens du royaume ...

un bon chef, ce que vous devez aspirer à devenir, est un homme qui sait compendre ses hommes, qui peut vivre avec eux et partager leurs épreuves ... n'allez pas entendre dans les propos du beau cardinal qu'il faut vous abaisser à leur niveau, un noble n'a pas à devenir roturier, mais comprenez qu'un noble peut côtoyer en bonne entente ses gens tout en marquant une certaine distance ... acceptez par exemple de trinquer avec vos gens, mais ne vous ennivrez pas avec eux, acceptez par exemple de leur marquer votre affection d'une tape amicale, mais interdisez-leur la réciproque, etc ...

restez noble dans vos attitudes, mais dans votre coeur aussi et vous saurez conquérir l'affection et la loyauté de vos gens ...

"Chacun devrait bénir le bonheur de son règne
Heureux ou malheureux, il suffit qu'on me craigne"

Après l'accueil des Basilics, Reginhart été allé se promener dans les jardins, laissant au beau Cardinal et au conseil de décider de son sort : ce sort qu'il croyait assuré. Qu'il savait assuré.

Un domestique était venu le prévenir dans sa contemplation négligée des fleurs, que Monsieur le Duc était sortit de la réunion et l'attendait dans la salle de garde.

Sans se presser, le renard l'avait rejoint.
Après s'être assis sur une chaise, connaissant les longs discours de son parrain, il l'écouta.

Tantôt son visage se peignait de dégoût, tantôt d'étonnement, souvent d'une sorte de colère retenue.
Et quand ce fut à lui de parler, il eu grand envie de réciter au beau cardinal les vers qu'il avait en tête.
Cardinal, Cardinal... c'était certes un homme digne, mais il se mêlait de trop au peuple, il ne montrait pas assez la grandeur de sa noblesse. Il n'était pas famille royale aussi, comme Reginhart... cela justifiait son parrain aux yeux du baron. Car il voulait justifier ces paroles presque indignes, naïves.

Mais il se retint de lui dire ce qu'il ressentait. Déjà le fait que le Duc le connaisse si bien, qu'il puisse ainsi prévoir ses réactions... qu'il le prévienne contre celles-ci, lui clouait le bec et le mettait dans l'impossibilité d'une réponse franche, sèche et froide.

Vous avez peut-être raison... il faut peut-être... euh... aimer, le peuple, pour être cr... aimé de celui-ci.

Il n'y pensait pas un mot, mais tant que des gens de sang inférieur soient supérieurs à lui, il avait décidé...

Je vais me tenter à votre moyen...

Enfin, d'en faire semblant. Pour monter les gredins, pour être enfin celui qui dirige. Il aurait tout aussi bien pu dire qu'il refusait finalement de faire partie des Basilics... Mais ça aurait fait trop indécis pour un Volpilhat... et puis, il avait fait le chemin dans le but de rentrer dans l’ordre, et, fier comme il était, il était hors de question de changer de but. Et puis, il fallait bien qu’il apprendre l’épée. Au sein d’un ordre qui ne le force pas à rester chevalier toute sa vie comme ça aurait été le cas chez des gens comme la Licorne -car sincèrement, la vie d’épée, comme la politique, ne l’intéressaient guère.

Il se leva et s’approcha d’un pas de son parrain.

Je suis en tout cas ravi que ce soit le très correct Olivier Premier qui se chargera de mon apprentissage

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